Le défi iranien de la politique étrangère des pays arabes en Irak

Depuis la chute de Saddam Hussein, la main-mise de l’Iran sur l’Irak a eu un effet repoussoir pour les pays du Golfe. Confrontés aux velléités de ce grand adversaire régional, les pays arabes changent de paradigme et essayent désormais de recoller les morceaux avec Bagdad pour tenter de refaire renter l’Irak dans le giron des pays arabes via notamment l’influent Conseil de coopération du Golfe.

Les dimensions juridiques et politiques de l’incrimination du processus de normalisation avec Israël

Dans ce papier de recherche, Ibrahim Sadiq Malazada, définit les dimensions historiques des relations israélo-irakiennes et approfondit l’inimitié idéologique et religieuse existante entre les Arabes et les Israéliens. Cette inimitié fondée sur les dimensions légales du régime baasiste ainsi que sur la Constitution de 2003 ira jusqu’à la mise en place d’une loi incriminant toute relation avec l’État d’Israël. Ibrahim Sadiq Malazada analyse à la fois les raisons qui ont encouragé l’adoption de cette loi, la condamnation internationale qui en a découlé et les conséquences de cette dernière. Enfin, ce papier de recherche s’intéresse aux rapports entretenus entre la législation, la haine et l’antisémitisme.

Comment le génocide a façonné l'État irakien

L’Irak, en tant qu’exemple d’État-nation au Moyen-Orient, tout comme la Turquie, l’Iran et la Syrie, qui ont émergé à la suite de la Première Guerre mondiale, a échoué à consolider ses fondements sur les principes de la démocratie et des droits de l’Homme, et à établir un système politique basé sur la citoyenneté. Au contraire, ces pays ont été dotés d’une identité ethnique dès le départ, et ont adopté un principe de discrimination entre les citoyens. L’Irak du roi Fayçal n’a pas fait exception, il a été construit sur deux principes : l’arabité et le sunnisme, ce qui a conduit à une discrimination radicale basée sur des critères religieux et ethniques.