Investissements directs étrangers : l’Irak au carrefour des enjeux géoéconomiques du Golfe Persique

Depuis le début du conflit contre l’État Islamique, les investissements directs étrangers en Irak n’ont pas cessé de chuter. Malgré le fort potentiel du pays et ses ressources pétrolières, les investisseurs étrangers sont toujours réticents à s’implanter sur ce marché de 43 millions de consommateurs. L’Irak peine à évoluer vers une économie de marché concurrentielle avec un secteur privé dynamique. Au contraire, le pays est toujours pénalisé par l’omniprésence de l’État dans les activités économiques, le syndrome hollandais, l’instabilité politique, les problèmes sécuritaires et la corruption. Plus important, l’économie irakienne est fortement influencée par les ingérences extérieures, en particulier iraniennes. Cette situation prive l’Irak d’opportunités économiques avec les États du Golfe et les pays occidentaux. La situation actuelle de crise économique et de forte inflation pousse le nouveau gouvernement irakien à faire un choix entre ses partenaires commerciaux aux intérêts opposés.

14 février 2023