L’Irak pris en étau entre la Turquie et l’Iran, deux hydro-hégémonies
Si le XXe siècle a symbolisé l’abondance de l’or noir pour les pays du Moyen-Orient, le début du XXIe siècle est marqué par les pénuries de l’or bleu. Pris en étau entre la Turquie et l’Iran, deux hydro-hégémonies en capacité de contrôler les débits des cours d’eau du Tigre et de l’Euphrate, l’Irak doit aussi sa vulnérabilité au changement climatique. Surtout, en Irak, la crise de l’eau, fruit de décennies d’inaction gouvernementale, résulte également d’une absence de coopération et de coordination à l’échelle régionale.