References
1. L’acronyme arabe pour « État islamique en Irak et au Levant ».Voir Hosham al-Hashmi, L’univers de Daech : de sa naissance au Califat, en langue arabe, Londres, Dar al-Hikma, 2015.
2. Le 17 mars 2017, en présence des professeurs et des chercheurs internationalement reconnus, j’ai donné un séminaire à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, sur le djihadisme au Kurdistan. Les différentes interventions ont clairement provoqué un étonnement généralisé devant l’existence des Kurdes de Daech !
2. Le 17 mars 2017, en présence des professeurs et des chercheurs internationalement reconnus, j’ai donné un séminaire à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, sur le djihadisme au Kurdistan. Les différentes interventions ont clairement provoqué un étonnement généralisé devant l’existence des Kurdes de Daech !
3. Pour plus de détails sur cette génération, voir Adel Bakawan, « Les trois générations du djihadisme au Kurdistan d’Irak », Notes de l’Ifri, Institut Français des Relations Internationales, juillet 2017.
4. Ibid. Dans le même article, nous mettons en perspective toutes les caractéristiques de cette deuxième génération et leur lien avec Al-Qaïda.
5. Dans notre premier article, déjà cité, nous nous sommes arrêtés sur les facteurs de la radicalisation des Kurdes de Daech. Ce nouvel article me donne l’occasion de continuer mon analyse là où je me suis arrêté.
4. Ibid. Dans le même article, nous mettons en perspective toutes les caractéristiques de cette deuxième génération et leur lien avec Al-Qaïda.
5. Dans notre premier article, déjà cité, nous nous sommes arrêtés sur les facteurs de la radicalisation des Kurdes de Daech. Ce nouvel article me donne l’occasion de continuer mon analyse là où je me suis arrêté.
6. Voir Olivier Roy, Le Djihad et la mort, Paris, Seuil, 2016.
7. Voir Gilles Kepel, Antoine Jardin, Terreur dans l’hexagone : genèse du djihad français. Paris, Gallimard, 2015.
8. Voir François Burgat, Comprendre l’islam politique : Une trajectoire de recherche sur l’altérité islamiste, 1973-2016, Paris, La Découverte, 2016.
9. On pourrait toujours contester et dire que ces approches s’appliquent aux djihadistes occidentaux et non à ceux du Moyen-Orient. Personnellement, je pense que, dans un monde globalisé, il y a des traits communs entre les djihadistes de tous les pays, par exemple l’islam comme principe régulateur de l’action. Cela n’exclut pas la spécificité de chaque cas.
10. Au Kurdistan, l’arabe, comme l’anglais, est une langue étrangère enseignée à l’école.
11. Nebel Mathias, « Violence et religions : réponse ouverte au Rapporteur spécial sur la liberté de religion et de croyance », Revue d’éthique et de théologie morale, 2016/5 (n° 292), p. 23-48.
12. Voir Jean Birnbaum, Un silence religieux, La gauche face au djihadisme, Paris, Seuil, 2016.
13. Voir Gilles Kepel, Fitna : Guerre au cœur de l’Islam, Paris, Gallimard, 2004.
14. On les appelle les djach (« bourricot » en kurde), ce qui signifie « traître ». Voir Gérard Chaliand et Sophie Mousset, La Question kurde à l’heure de Daech, Paris, Editions du Seuil, 2015, p. 39.
15. Omed Hama Amin, Cheikh Mahmoud Hafid, en langue kurde, Sulaymaniyah, Edition Tishk, 2007, p.15.
16. Hamit Bozarslan, « Le nationalisme kurde, de la violence politique au suicide sacrificiel », Critique internationale, 2003/4 (no 21), p. 93-115.
17. Voir Middle East Watch, Génocide en Irak, la campagne d’Anfal contre les Kurdes, Paris, Karthala, 2003.
18. Olivier Grojean, « Investissement militant et violence contre soi au sein du Parti des travailleurs du Kurdistan », Cultures & Conflits, n°63 (automne 2006) pp. 101-112.
19. Adel Bakawan, « Djihadisme et sortie du djihadisme : le cas du Kurdistan d’Irak », Notes de l’Ifri, Ifri, mai 2017.
20. Voir Pierre-Jean Luizard, La question irakienne, Paris, Fayard, 2004.
21. Institut Kurde de Paris, Bulletin de liaison et d’information, Paris, n° 73, avril 1991.
22. Elizabeth Picard, « Les Kurdes et l’autodétermination. Une problématique légitime à l’épreuve de dynamiques sociales », Revue française de science politique, 1999/3 (Vol. 49), p. 421-442.
23. Bzotnawa est un parti islamiste qui organisait dans les années 1980 la lutte armée contre le régime de Saddam Hussein.
24. AFP, « Au Kurdistan irakien, Erbil vit son boom loin des bombes », 23 juin 2013.
7. Voir Gilles Kepel, Antoine Jardin, Terreur dans l’hexagone : genèse du djihad français. Paris, Gallimard, 2015.
8. Voir François Burgat, Comprendre l’islam politique : Une trajectoire de recherche sur l’altérité islamiste, 1973-2016, Paris, La Découverte, 2016.
9. On pourrait toujours contester et dire que ces approches s’appliquent aux djihadistes occidentaux et non à ceux du Moyen-Orient. Personnellement, je pense que, dans un monde globalisé, il y a des traits communs entre les djihadistes de tous les pays, par exemple l’islam comme principe régulateur de l’action. Cela n’exclut pas la spécificité de chaque cas.
10. Au Kurdistan, l’arabe, comme l’anglais, est une langue étrangère enseignée à l’école.
11. Nebel Mathias, « Violence et religions : réponse ouverte au Rapporteur spécial sur la liberté de religion et de croyance », Revue d’éthique et de théologie morale, 2016/5 (n° 292), p. 23-48.
12. Voir Jean Birnbaum, Un silence religieux, La gauche face au djihadisme, Paris, Seuil, 2016.
13. Voir Gilles Kepel, Fitna : Guerre au cœur de l’Islam, Paris, Gallimard, 2004.
14. On les appelle les djach (« bourricot » en kurde), ce qui signifie « traître ». Voir Gérard Chaliand et Sophie Mousset, La Question kurde à l’heure de Daech, Paris, Editions du Seuil, 2015, p. 39.
15. Omed Hama Amin, Cheikh Mahmoud Hafid, en langue kurde, Sulaymaniyah, Edition Tishk, 2007, p.15.
16. Hamit Bozarslan, « Le nationalisme kurde, de la violence politique au suicide sacrificiel », Critique internationale, 2003/4 (no 21), p. 93-115.
17. Voir Middle East Watch, Génocide en Irak, la campagne d’Anfal contre les Kurdes, Paris, Karthala, 2003.
18. Olivier Grojean, « Investissement militant et violence contre soi au sein du Parti des travailleurs du Kurdistan », Cultures & Conflits, n°63 (automne 2006) pp. 101-112.
19. Adel Bakawan, « Djihadisme et sortie du djihadisme : le cas du Kurdistan d’Irak », Notes de l’Ifri, Ifri, mai 2017.
20. Voir Pierre-Jean Luizard, La question irakienne, Paris, Fayard, 2004.
21. Institut Kurde de Paris, Bulletin de liaison et d’information, Paris, n° 73, avril 1991.
22. Elizabeth Picard, « Les Kurdes et l’autodétermination. Une problématique légitime à l’épreuve de dynamiques sociales », Revue française de science politique, 1999/3 (Vol. 49), p. 421-442.
23. Bzotnawa est un parti islamiste qui organisait dans les années 1980 la lutte armée contre le régime de Saddam Hussein.
24. AFP, « Au Kurdistan irakien, Erbil vit son boom loin des bombes », 23 juin 2013.
25. Adel Bakawan, « L’échec du nationalisme kurde : fragmentation, partisanisation, milicisation », Confluences Méditerranée, 2017/1 (N° 100), p. 89-100.
26. Pour mieux comprendre les rapports entre la frustration et la violence d’une manière générale, voir Michel Wieviorka, La violence, Paris, Fayard, 2012. Évidement Michel Wieviorka critique cette thèse et la qualifie comme « dépassée ».
26. Pour mieux comprendre les rapports entre la frustration et la violence d’une manière générale, voir Michel Wieviorka, La violence, Paris, Fayard, 2012. Évidement Michel Wieviorka critique cette thèse et la qualifie comme « dépassée ».
27. Adel Bakawan, « Djihadisme et sortie du djihadisme : le cas du Kurdistan d’Irak », Notes de l’Ifri, Ifri, mai 2017.
28. Dans notre livre, La société noire, nous avons publié les résultats d’une recherche sur l’émergence des nouvelles classes au Kurdistan et les écarts tragiques qui peuvent provoquer à un moment donné des explosions socio- politiques au sien du GRK. Adel Bakawan, La société noire, en langue kurde, Kurdistan, Andêsha, 2013.
28. Dans notre livre, La société noire, nous avons publié les résultats d’une recherche sur l’émergence des nouvelles classes au Kurdistan et les écarts tragiques qui peuvent provoquer à un moment donné des explosions socio- politiques au sien du GRK. Adel Bakawan, La société noire, en langue kurde, Kurdistan, Andêsha, 2013.
29. Voir Amin Allal, Vincent Geisser , « Tunisie : « Révolution de jasmin » ou Intifada ? », Mouvements, 2011/2 (n° 66), p. 62-68.
30. Voir Ayyam Sureau, « La révolution égyptienne », Commentaire, 2011/2 (Numéro 134), p. 364-371.
30. Voir Ayyam Sureau, « La révolution égyptienne », Commentaire, 2011/2 (Numéro 134), p. 364-371.
31. Voir Marc Valeri, « Autoritarisme et stratégies de légitimation dans le golfe Persique à l’heure du « Printemps arabe » », Revue internationale de politique comparée, 2012/4 (Vol. 19), p. 111-133.
32. Voir Laurent Bonnefoy, Marine Poirier, « La structuration de la révolution yéménite. Essai d’analyse d’un processus en marche », Revue française de science politique, 2012/5 (Vol. 62), p. 895-913.
32. Voir Laurent Bonnefoy, Marine Poirier, « La structuration de la révolution yéménite. Essai d’analyse d’un processus en marche », Revue française de science politique, 2012/5 (Vol. 62), p. 895-913.
33. Voir Olivier Vallée, « Kadhafi : le dernier roi d’Afrique », Politique africaine, 2012/1 (N° 125), p. 147-167.
34. Mounia Bennani-Chraïbi, OlivierFillieule, « Pour une sociologie des situations révolutionnaires. Retour sur les révoltes arabes », Revue française de science politique, 2012/5 (Vol. 62), p. 767-796.
34. Mounia Bennani-Chraïbi, OlivierFillieule, « Pour une sociologie des situations révolutionnaires. Retour sur les révoltes arabes », Revue française de science politique, 2012/5 (Vol. 62), p. 767-796.
35. Pendant deux mois d’observation directe de la contestation de cette nouvelle génération kurde, de février à avril 2011, j’ai constaté que presque 80% des slogans visaient directement le Président du GRK, par exemple : « Dégage, Barzani! » ou « Ca suffit, Barzani! » ou encore « A bas, Barzani! »
36. Entretien de l’auteur avec Aboubakr Ali, cadre-dirigeant de Yekgrtu, Kurdistan d’Irak, Sulaymaniyah, le 21 avril 2016.
37. Pour plus de détails sur ce que Mathieu Guidère appelle « l’internetisation de la radicalisation», voir Mathieu Guidère, « Internet, haut lieu de la radicalisation », Pouvoirs, 2016/3 (N° 158), p. 115-123. DOI : 10.3917/ pouv.158.0115.
37. Pour plus de détails sur ce que Mathieu Guidère appelle « l’internetisation de la radicalisation», voir Mathieu Guidère, « Internet, haut lieu de la radicalisation », Pouvoirs, 2016/3 (N° 158), p. 115-123. DOI : 10.3917/ pouv.158.0115.
38. Dans la sixième partie de notre thèse de doctorat, problématique de la « déconversion », nous avons présenté en détail les trajectoires de ces acteurs. Adel Bakawan, L’Islamisme en mutation. Une étude pluridisciplinaire sur la mouvance islamiste kurde, Paris, EHESS, 2010 (thèse de doctorat sous la direction d’Olivier Roy).
39. Il est rare de trouver une personne au Kurdistan qui n’ait pas de compte Facebook. De sujets très importants, par exemple l’indépendance du Kurdistan, à des pratiques banales de la vie de tous les jours, par exemple la préparation du repas, c’est tout le pays qui est sur Facebook !
40. « Comprise telle celle réalisée par les premiers musulmans quittant La Mecque pour l’oasis de Médine (marquant par-là la naissance du calendrier musulman vers l’année 622 de l’ère chrétienne) dans le but d’échapper aux attaques venant des personnes restées fidèles au paganisme. » In Mohamed-AliAdraoui, « Le salafisme en France – Socialisation, politisation, mondialisation », Confluences Méditerranée, 2015/4 (N° 95), p. 69-80.
41. Momen Zellmi and Harem Karem, « How do Kurdsjoin Al Nusrah in Syria – and who are they? », The Kurdistan tribune, article mis en ligne le 12 décembre 2013. http://kurdistantribune.com/how-do-kurds-join-al- nusrah-syria-who-are-they/
41. Momen Zellmi and Harem Karem, « How do Kurdsjoin Al Nusrah in Syria – and who are they? », The Kurdistan tribune, article mis en ligne le 12 décembre 2013. http://kurdistantribune.com/how-do-kurds-join-al- nusrah-syria-who-are-they/
42. Le Conseil National de Sécurité (The Kurdistan Region Security Council) met tous ses communiqués en anglais sur sa page Facebook. Voir https://www.facebook.com/KRSCPress/
43. Adel Bakawan, « Three Generations of Jihadism in Iraqi Kurdistan », Notes de l’Ifri, Ifri, July 2017.
43. Adel Bakawan, « Three Generations of Jihadism in Iraqi Kurdistan », Notes de l’Ifri, Ifri, July 2017.
44. Yekgrtu est le parti politique qui représente l’organisation des Frères Musulmans au Kurdistan. Le Parti a été créé en 1994, mais l’organisation est implantée au Kurdistan depuis au moins 1952. Bzotnawa, rappelons- le, est le parti politique qui organisait la lutte armée contre le régime de Saddam Hussein dans les années 1980. Il était un des composants de la résistance irakienne. Komal est une organisation salafiste djihadiste qui s’est séparé de Bzotnawa en 2001. En 2004, elle a abandonné la lutte armée et s’est intégrée dans le système politique. Voir Aboubakr Ali, Être islamiste dans la phase du post islamisme, en langue kurde, Kurdistan, Irak, Edition Sardam, 2016. L’auteur de ce livre est un cadre dirigeant de la mouvance islamiste, un intellectuel connu et respecté au Kurdistan.
45. « À Mossoul, la grande victoire annoncée contre l’État islamique », Le Monde, 9 mai 2017.
46. Le chef du service de renseignements de l’UPK, Lahur Sheikh Jangi Talabani a annoncé, le 21 juillet 2017, ce départ massif des djihadistes vers les montagnes de Hamrin. Voir Lahur Sheikh Jangi Talabani, « Les jours noirs sont devant nous », en langue kurde, NRT, le 21 juillet 2017. Cette déclaration a été reprise de Reuters parNRT, qui est une chaîne internationale pankurde : http://www.nrttv.com/Details.aspx?Jimare=79032
46. Le chef du service de renseignements de l’UPK, Lahur Sheikh Jangi Talabani a annoncé, le 21 juillet 2017, ce départ massif des djihadistes vers les montagnes de Hamrin. Voir Lahur Sheikh Jangi Talabani, « Les jours noirs sont devant nous », en langue kurde, NRT, le 21 juillet 2017. Cette déclaration a été reprise de Reuters parNRT, qui est une chaîne internationale pankurde : http://www.nrttv.com/Details.aspx?Jimare=79032
47. Pour un regard général sur ce contexte de désordre, je me permets de renvoyer le lecteur vers notre article sur l’échec du nationalisme kurde : Adel Bakawan, « L’échec du nationalisme kurde : fragmentation, partisanisation, milicisation », Confluences Méditerranée, 2017/1 (n° 100), p. 89-100.