Crise de la représentativité illustrée par la forte abstention lors des dernières élections législatives, multiplicité des acteurs étatiques et paraétatiques après la chute de Saddam Hussein et du parti Baas, corruption endémique, services publics à l’agonie, guerres et crises à répétition depuis les années 80, intervention américaine en 2003, apparition de l’organisation État islamique, milices intégrées à l’appareil d’État... Bien des causes expliquent le processus de fragilisation de l’État irakien et la complexité de sa quête éperdue de stabilité.